mardi 1 janvier 2008

Thailande - Sawadi bi bam bidi boom !

Koh Lanta

Après trois mois en Inde, six jours à Londres et six jours à Montréal, de petites vacances arrivent à point. Je survole le golfe de la Thaïlande, ses eaux turquoise et ses plages de sable blanc. Je vais rejoindre les trois filles, elles s’y reposent depuis presque une semaine déjà. Nous devions passer Noël ensemble sous les palmiers mais comme vous le savez déjà, mes plans ont changé, j'ai juste un peu de retard, j’arrive pour le nouvel an. L’endroit où nous logeons est superbe, une plage privée, un bungalow très confortable, des hamacs, le soleil, la bouffe thaï, l’hospitalité thaï, on prend rapidement le rythme des vacances. Les premières journées ont été peu productives. Je n’ai pas fait grand-chose, à part me laisser pousser la barbe…



Enfin, ce n’est pas totalement vrai, nous avons loué un tuk-tuk. Devinez qui a été désigné comme chauffeur... Au début, l’idée parait sympathique mais c’est loin d’être évident à conduire. L’engin se compose d’un scooter auquel on a attaché sur le côté une carriole à deux roues. C’est comme si on conduisait un véhicule dont la propulsion se limite à la roue arrière droite. Si seulement toutes les routes étaient asphaltées. Après plusieurs dérapages non contrôlés, nous sommes arrivés à destination; Tham Khao Mai Kaew. Il s’agit d’une immense grotte que nous avons pris plaisir à visiter. Après s’être bien sali et avoir observé la faune « grotesque » (grillons surdimensionnés, chauve-souris et araignées géantes), nous sommes repartis sur les routes. Revenus sains et saufs au bungalow, il ne restait plus qu’à nous préparer pour le party du jour de l’an.



La première partie de la soirée a été plutôt décevante. On nous avait promis toute une fête en échange de nos 2000 baths (66 $). Le buffet tant convoité n’a pas été à la hauteur de nos attentes (j’attends toujours ma mousse au chocolat…). En ce qui concerne l’ambiance, il n’avait rien promis. Heureusement, car il en avait moins que chez Alfred Dallaire. Seul point positif, nous avons tous envoyé une lanterne volante vers le ciel étoilé. Il suffit de faire un vœu avant de la faire décoller. Je ne vous dit pas quel était mon souhait, ça pourrait porter malchance. En voyant ma lanterne s’élever, j’ai vraiment cru que tout était possible en cette année 2008. Cet instant béni a rapidement été anéanti lorsque j’ai vu ma lanterne entrer en collision avec une autre, s’enflammer et s’écraser dans la mer… Bref, je n’y ai jamais vraiment cru. Ma lanterne est détruite mais mon rêve lui est toujours bien vivant.



Immédiatement après le discret décompte du nouvel an, nous avons quitté le resort pour trouver le party, le vrai ! C’est à l’Ozone que ça se passait. Le comité de censure nommé Chantal, Karine et Annick m’oblige de taire certains détails de cette soirée. Ce que je peux dire c’est que nous y avons fait la rencontre de Colin, un français vivant en Thaïlande depuis deux ans de demi. Ce soir-là, il parcourait les bars pour faire des shows de feux. Comment vous expliquer… Il s’agit d’un bâton long comme un balai que l’on fait tourner telle une majorette sur les speeds. La particularité vient du fait que les deux extrémités sont enflammées ce qui donne un superbe effet. Le résultat est vraiment impressionnant. Bref, on a discuté un peu avec lui et il s’est avéré qu’il était également instructeur de plongée. Y’a des rencontres comme ça qui sont parfois déterminantes. Je crois que celle de Colin en était une. Deux jours plus tard, Karine et moi débutions nos cours de plongée…

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