lundi 24 septembre 2007

Inde - SE1 - Tout commence à Rishikesh

Rishikesh...

À Rishikesh, il y a tout à faire ! Rafting, trekking, yoga, cérémonies religieuses sur les abords du Gange et j’en passe.
À Rishikesh, il y a rien à faire ! On se lève quand bon nous semble. On profite de la fraîcheur matinale pour faire quelques exercices. On placotte pendant des heures avec des visiteurs du monde entier. On contemple simplement les couleurs magnifiques du soleil couchant.
À Rishikesh, on fait ce que le cœur nous dit.

Aujourd’hui, j’avais envie de lancer mon projet « Souvenirs d’enfance ». Avec le Polaroid dans mon sac, j’ai quitté le Guest House sans trop savoir à quoi m’attendre. Je savais toutefois très bien ce que cherchais : des enfants démunis à qui je
donnerais bien une photo en échange d’un sourire. Cette première étape n’est malheureusement pas très compliquée. Ce n’est pas tous les enfants qui sont à l’école en ce lundi midi, plusieurs travaillent avec leurs parents, vendant nourritures et babioles aux passants. La seconde étape, la plus cruciale, est l’approche. Dans un anglais élémentaire, je cherche à faire comprendre mon dessein. Je leur montre une photo. Je mime de leur donner. Je souris. Rares sont ceux qui refusent. Nombreux sont ceux qui me regardent avec curiosité, se demandant surement où je veux en venir. Plusieurs me remercient par un « Thank you », un « What’s your name? », une poignée de main ou tout simplement par un merveilleux sourire.



La manœuvre attire rapidement les badauds. Il arrive souvent que je sois entouré de quelques grandes personnes, toujours curieuses de voir ce que je mijote. Certains me demandent de les prendre en photos eux-aussi, mais ils n’insistent jamais quand je leur dis que je privilégie les tout-petits. Aux yeux de tous, je sens que je deviens plus qu’un simple touriste, plus qu’une tâche blanche ou qu’un dollar sur deux pattes. Je ne sais pas exactement ce que je deviens à leurs yeux. Une chose est certaine, leur regard n’est pas le même, il est empreint de gratitude et de reconnaissance.
Évidemment, une autre étape consiste à prendre un cliché de ces enfants avec mon appareil numérique. « One picture for you, one picture for me. ». Ma technique va se raffiner doucement. Autant que faire se peut, j’essaie de gérer la lumière et l’arrière plan. J’aurai pu donner des dizaines et des dizaines de photos aujourd’hui, les sujets et l’enthousiasme ne manquait pas. Je vous laisse donc le plaisir de découvrir les premiers clichés de ce projet qui a si bien démarré. Je ne peux m’empêcher de remercier à nouveau tous ceux qui ont cru en ce projet. À tous ceux qui m’ont aidé, qui m’aide et qui m’aideront dans sa réalisation, je vous dis : Danyavaad !!!

dimanche 23 septembre 2007

Inde - La vie à Rishikesh

Rishikesh

Rishikesh est une ville au décor enchanteur. D'abord, il y a évidemment le Gange, fleuve sacré pour les Hindous et mythique pour nous occidentaux. Son parcours sinueux trouve son chemin à travers les magnifiques collines qui font, selon moi, la beauté de Rihsikesh. Hautes et verdoyantes, elles donnent à la ville un certain calme. Il faut dire que les abords du fleuve sont assez animés: temples, ghats (terasses permettant aux pèlerins d'aller se baigner), marchands, mendiants, sadhus (hommes qui renoncent à toutes possessions matérielles), et bien évidemment les vaches sacrées. Joyeux bordel !!!



Mais ce qui est bien à Rishikesh, c'est qu'on peut facilement échapper à cette cohue en grimpant un peu dans les collines. C'est d'ailleurs dans celles-ci que je demeure, dans un joli petit Guest House, entouré d'arbres et de collines. Le soir, de mon balcon, je vois au loin le Gange et les lueurs du soleil couchant. Ce petit coin de paradis pour seulement 250 roupies par nuit (environ 6$ canadien). La place est tenue par une vieille veuve et son jeune employé. J'ai même eu le bonheur de regarder une partie de criket avec eux, dans le salon dans la dame. L'Inde contre l'Australie dans un match de demi-finale d'un important tournoi international. Au grand bonheur de mes hôtes, l'Inde a gagné et se disputera la finale contre l'ennemi juré, le Pakistan. La rivalité est immense entre ces deux pays, la tension sera terrible dans cette partie qui aura un enjeu bien plus que sportif. Malgré les difficultés que j'éprouve à saisir l'anglais plus qu'approximatif de mon hôtesse, j'ai passé une soirée mémorable.

Ciao !
Olivier
xx

samedi 22 septembre 2007

Inde - La vie après Delhi

Rishikesh

Finalement, j’ai quitté Delhi. Hier, j’ai pris le train pour Rishikesh où je me trouve présentement. Le niveau de stress a baissé radicalement. Eh oui ! vous avez bien lu, Olivier était terriblement stressé dans la capitale. À un tel point que je ne pouvais trouver sommeil. Tant de questions défilaient dans ma tête et tant d’inquiétudes. Mon Lonely Planet dit que le grand décalage horaire que j’ai subi pouvait résulter en une période d’anxiété, d’insomnie et de perte d’appétit. Ce n’est sans doute pas un hasard si j’ai souffert des trois symptômes.



Ici à Rishikesh, tout est différent. Je n’ai pas encore visité la ville mais les gens sont définitivement plus accueillants. Cette nuit, j’ai quand même beaucoup mieux dormi. Je pense que prendre le train pour la première fois me stressait énormément. Je ne savais pas à quoi m’en tenir. C’est plutôt simple et agréable. Il faut dire que j’ai pris un wagon confortable avec air climatisé, celui utilisé par la classe moyenne du pays. À bord du train, j’ai rencontré Nick, un anglais d’une cinquantaine d’année qui vit depuis 20 ans en Asie. Entre Rishikesh et Katmandou, son cœur balance. Il m’a beaucoup conseillé et il m’a également rassuré en me disant qu’en région, rien n’est comme Delhi. Ce matin, je sens déjà qu’il a raison. Pour la première fois, je retrouve le sentiment que j’avais eu en Grèce et en Espagne. Le même feeling de liberté et de bien être qui donne au voyage tout son sens. Je l’avoue, comme bien des voyageurs avant moi, Delhi avait transformé mon rêve en véritable cauchemar. Mais soyez rassurés, je peux rêver à nouveau…

jeudi 20 septembre 2007

Inde - Le choc

Delhi - Main Bazar

Olivier, Olivier, Olivier… 48 heures à Delhi, c’est assez pour savoir que j’étais tout à fait inconscient. Mon optimisme m’a joué un vilain tour. Je savais que ça allait être un choc. Je pensais savoir… Pourtant, ce n’est pas ce que je craignais qui est le plus difficile. D’abord, ça coûte un peu plus cher que je prévoyais car mes aptitudes au marchandage ne sont pas encore assez aiguisées. Cependant, l’’élément le plus difficile, c’est qu’on se fait constamment harceler pour divers trucs. Ici les touristes sont facilement reconnaissables et les rabatteurs insistent par tous les moyens pour vous envoyer vers un hôtel, une boutique ou un office de tourisme bidon. « My frend ! my frend, I want to help you !!! ». On ne peut pas faire confiance à personne dans cette ville et c’est bien dommage. On doit se débrouiller seul et refuser toute aide.



Aujourd’hui, je quitte cette ville qui ne m’a pas vraiment plu. Il faut être franc, à part quelques monuments, ce n’est pas très esthétique. Un épais nuage gris recouvre la cité, le bleu du ciel et le soleil ne font pas partie du paysage ici. Partout, la ville est sale, le trafic est démentiel. Les voitures, les rickshaws, les cyclo-pousses s’engouffrent pêle-mêle dans les ronds points. Aucune voies tracées au sol, c’est le véritable festival de « je te coupe sans regarder ». Les chauffeurs ne regardent jamais derrière, ils écoutent. Le système est simple, quand on dépasse, on klaxonne. Imaginez, des dizaines et des dizaines de véhicules klaxonnant sans arrêt. Dans la petite rue qui mène à mon hôtel, peu de voitures y tentent leur chance car aux piétons, aux rickshaws et aux cyclo-pousses, on doit ajouter les fameuses vaches qui vont je ne sais où et qui appartiennent à je ne sais qui. Hier soir, j’y ai même croisé un éléphant !!! C’est incroyable, la rue est à peine plus large qu’une entrée de garage double. Je n’ai pas rêvé car pour rêver, il faudrait d’abord dormir, chose encore impossible pour le moment...



J’ai passé les deux derniers jours avec Emily, une anglaise qui termine son voyage en Inde. Elle quitte aujourd’hui pour la Nouvelle-Zélande. Malgré son accent difficile à comprendre, j’ai bien aimé sa compagnie. Elle s’est fait rassurante, la ville de Delhi est la plus désagréable pour le voyageur. Elle me confirme qu’en régions, les gens sont plus accueillants et plus serviables. J’espère qu’elle dit vrai…

J’ai bien peur que je ne pourrai pas mettre autant de photos et de vidéos sur mon site que je le croyais au départ. En fait les vidéos, on oublie ça je crois, en ce qui concerne les photos, ça devrait s’arranger sous peu. Je vais essayer de mettre le plus de textes que possible en espérant qu’ils vous plairont et qu’ils vous feront voyager. N’hésitez pas à me faire des commentaires !!!


lundi 17 septembre 2007

Inde - Dans l'avion...

Au dessus de la Russie

J’ai toujours été de nature peu nerveuse. Mais là, je m’étonne moi-même ! Je vole vers l’inconnu, je vole m’éloignant de chez moi, des mes habitudes, de mes certitudes. Un être humain normalement constitué devrait être terrifié, du moins inquiet… Pourtant, rien ! Dernièrement, on m’a souvent dit que je ne manquais pas de courage. Pour être courageux, encore faut-il qu’il y est danger, ou impression de danger. Ce n’est pas le courage qui me soustrait de toute crainte, c’est mon optimisme. Pas un optimisme naïf qui pourrait prétendre que rien de désagréable n’arrivera, qu’il n’y aura aucun coup dur. Je suis assez lucide pour reconnaître que cela va inévitablement se produire, que des moments difficiles m’attendent sur mon chemin. J’accepte simplement ce qui s’en vient, ce que le destin me réserve, j’accepte de vivre. Pourquoi faudrait-il que les moments pénibles nous inquiètent également quand tout va bien ? Je ne crains pas l’avenir, je n’ai pas peur de ce qui n’est toujours pas arrivé.



Je survole présentement la mer d’Aral. Dans quelques heures, nous arriverons à Delhi. C’est avec beaucoup de confiance que j’envisage ce premier contact avec l’Inde. Je saurai bien assez tôt si je confonds optimisme et inconscience.

dimanche 16 septembre 2007

Le projet

Quoiqu'on peut en penser, le projet est simple. Je quitte mon emploi, je vends mon condo, j'entrepose mes meubles et ma Smart, finalement, je plonge...

Pour où ? Pour combien de temps ? c'est encore un peu flou. En fait, c'est voulu ainsi. Voyager, c'est être libre d'aller là où l'on veut. Ce n'est pas nécessairement là où on voulait aller quelques mois auparavant. J'irai où je voudrai. L'imprévu fait partie de la beauté du voyage. Les chemins se croisent, se partagent, s'influencent. Nul ne sait exactement où j'irai. Voilà toute l'essence du voyage. Toutefois, pour les curieux, voici à quoi cela pourrait bien ressembler...



Notez que j'essaie de mettre a jour cette section tant que je peux, les choses changent si vite...

Inde: de la mi-septembre 2007 a la mi-decembre
Londres: avant Noël
Montréal: Noël
Thaïlande: fin-décembre et janvier

À venir:
Laos: Février
Cambodge: début mars
Vietnam: mi-mars à mi-avril
Chine: mi-avril à début mai
Tibet: mai
Chine: Début juin
Mongolie: fin juin
Russie (Transsibérien) début juillet
Égypte: juillet, si il me reste du temps et de l'argent
Népal: À quelque part là-dedans

Tout au long du voyage, je prendrai évidemment des centaines de photos. Le plus souvent possible, je fournirai mon site de mes plus beaux clichés. De plus, je serai équipé d'une caméra vidéo qui me permettra de réaliser des clips de toutes sortes. Je m'inspirerai de ce que je verrai, de ce que je vivrai, de ce que je ressentirai. J'espère que vous les trouverai drôles, instructifs, inspirants, émouvants, ridicules, bref, j'espère que vous les aimerai !



Fais que le rêve dévore ta vie afin que ta vie ne dévore pas ton rêve. Saint-Exupéry

samedi 15 septembre 2007

Un gars ben ordinaire

Pour que le rêve prenne vie, il faut d'abord des rêveurs

Pour vous qui ne me connaissez pas encore, je dois me présenter. Pour les autres, je suis certain que les prochaines lignes pourront vous faire découvrir de nouvelles facettes de moi...

Je me nomme Olivier, je suis encore jeune (29 ans!), je suis passionné d’histoire, de soccer, de photographie, de musique, de nature, d’archéologie et évidemment de voyage ! Je travaille depuis six ans au Musée Marguerite-Bourgeoys dans le Vieux-Montréal. J’adore mon boulot mais dans la vie, y’a de ces rêves qui sont trop importants pour les laisser filer.

P’tit gars, je regardais la Course, j’en rêvais. J’ai grandi et tranquillement, je me suis éloigné de ce projet. J’ai fini par croire qu’il était hors d’atteinte, qu’il était trop tard, et pourtant… Souvent, on s'impose une tonne de fausses obligations. Pourtant, les rêves sont là et n'attendent qu'à être réalisés. Heureusement, les aléas de la vie m’ont rapproché du rêve. Sur le plan personnel, le timing est parfait. Sur le plan professionnel, il n’y aura probablement jamais de bon moment… Donc, si on fait le calcul rapide, y’aura probablement jamais de meilleur moment de partir !

Pour mes 29 ans, je me gâte et je pars à l'aventure ! Je vends mon condo, je quitte le musée, j’entrepose mes affaires et je pars.

Rester, c'est exister : mais voyager, c'est vivre.
Gustave Nadaud

jeudi 13 septembre 2007

Réponses à vos questions

Le plaisir commence bien avant de partir...

Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues... Joseph Kessel

Les réponses à vos questions...

Depuis que je prépare mon voyage, depuis que j'en parle autour de moi, certaines questions reviennent particulièrement souvent. J'ai décidé de répondre une fois pour toute à certaines d'entre elles.


Tu sais que t’as de la chance de partir comme ça ?


Avoir de la chance, c’est gagner à la loterie, c’est un acte passif. Faire un long voyage, c’est prendre la décision d’agir. N’attendez pas de gagner à la loto pour agir. La chance est dans l’action.


Tu pars tout seul ? Me semble que c’est plus l’fun de partager ça avec quelqu’un !


Partir seul, c’est partir libre. Un jour, j'espère que j’aurai une compagne de voyage mais pour le moment, je suis bien heureux de partir seul. D’abord, je sais que, le destin aidant, mon chemin en croisera d’autres. Je ne serais pas toujours seul et, quoiqu’il en soit, mes expériences précédentes m’ont apprises que les souvenirs qui me sont propres ont quelques choses d’uniques.


Dis-moi... Dix mois ! T’as pas peur de t’ennuyer ?


Je vais m’ennuyer des miens, c’est certain. Est-ce que ça me fait peur ? Je mentirais si je disais que j’appréhende pas ça avec un peu d’inquiétude. Mais, comprends moi bien, y’a pas une seule seconde ou j’ai cru que ça pouvait m’empêcher de partir. La peur est dommageable que si nous la fuyons et nous ne l’affrontons pas.


Pourquoi ?

Simplement parce que ça me tente. Je pense pas qu'il peut y avoir de meilleure raison.

mercredi 12 septembre 2007

Mon sac à dos

Voici la liste complète de l'équipement (nécessaire ou non...)

Sacs

Principal: Le gros sac qui va contenir pratiquement tout le reste.

Finalement, je me suis acheté un nouveau sac de 55 litres.

Excursion: Un sac à dos pour les visites d'une journée.

Je ne trimbalerai pas tout mon stock 24h sur 24h !!

Catadioptres: Simplement des bandes réfléchissantes à poser sur mon sac pour me faire voir la nuit. Un petit rien qui vise à rassurer ma mère et ma soeur!



Vêtements


Bas de sous-vêtement : Autrement dit, des combines pour les grands froids.

Bobettes : En tissu synthétique de préférence. Disons que 5 vont suffire. Ça fait 60 jours la bobette.

Bottes : Confortables car le bien-être des pieds c'est capital pour le voyageur


Chandail à manches longues :
Synthétique aussi pour sécher rapidement.

Chemise à manches longues : Toujours pratique.

Haut de sous-vêtement : Pour matcher avec le bas… Maudit que je vais être beau là-dedans !!

Paires de bas : Différentes sortes, disons cinq !

Pantalon convertible : Le meilleur ami du voyageur.

Un pantalon qui se transforme par magie en short !

Pantalon : Un pantalon un peu moins magique…

Sandales : Mes bonnes vieilles Merrell.

Après quelques jours, elles se transforment en pantoufles…

Short : Un short normal.

Short costume de bains:
Un short qui a l’air normal mais qui ne l’est pas !

Veste polar : Très pratique pour les soirées froides. Pas pour moi, mais pour elles…

T-shirt :
Encore la loi du synthétique qui prévaut.

Commençons par trois, ça se trouve facilement en chemin.

Casquette ou chapeau:
Pas décidé encore. Le choix est purement esthétique.

Coupe-vent : Ça sera définitivement la fin de mon manteau « Aventurier », mais quelle fin !!!

Pull : Il m’en faut un, enfin, je pense.

Ceinture : C’est toujours pratique une ceinture, ça tient les culottes.

Ceinture banane : Peu viril, mais pratique. Faut juste éviter d’y mettre son passeport.


Hygiène et santé


Anti-sudorifique :
Quand il fait chaud… on transpire.

Anti-diarrhée :
Dois-je vraiment expliquer ça ?

Aspirine à croquer :
Quand on a mal à la tête.

Brosse à dents :
Je vais couper le manche pour sauver de la place et du poids.

Chasse moustique : À mettre sur mes vêtements ou directement sur ma peau.

Colliers :
Le voyageur est coquet !

Coupe ongles : Si y’en a pas sur mon couteau suisse.

Crème solaire : Un incontournable ! Inde, Thaïlande, Égypte…

Lunettes: Pour voir les endroits que je visite.

Miroir : Pour un rasage plus efficace.

Papier de toilette : Pas certain, si j’ai de la place.

Préservatifs: Je vais me faire un peu de place...

Mouchoirs :
Peu même servir de papier de toilette, au cas ou…

Pâte à dents : Hygiène de base.

Pince à cils :
On verra !

Plaster : Pour les petits bobos.

Rasoir :
Électrique ou pioche, c’est encore à voir !

Savon : Bof, je sais pas encore…

Serviette synthétique :
Pour se laver un peu.

Shampoing : Quand j’ai des cheveux, faut les laver.

Trousse de pharmacie : Pour réunir mes médicaments

Trousse de toilette : Pour réunir mes petites crèmes…


Techno

L’équipement photo : Une toute petite caméra

Appareil Polaroïd: Pour réaliser mon projet de photos d'enfants

Ipod : La musique doit absolument me suivre, c’est capital.

Caméra vidéo : Ce sera ma Course destination monde à moi

Ordinateur portatif :

Adaptateur international : Permet de se brancher dans les différents continents.



Autres

Bandeau pour dormir : Permet de dormir même sous la lumière.

Bouchons : Permet de dormir même dans le bruit.

Cadenas : Un gros et un plus petit.

Carnet de voyage : Pour conserver et partager mes états d’âme

Ceinture cachée : Pour cacher mes papiers importants.

Couteau suisse : Pour tout faire le reste…

Crayons : Pour mâchouiller.

Épingles à couche : Toujours pratique.

Lampes frontales : Pour savoir ou je marche !!

Guides de voyages : Pour les premiers pays : Inde et Népal

Harmonica : Si je peux accrocher un sourire à un enfant.

Lunettes de soleil : Pour pas pogner de coup de soleil aux pupilles.

Micropur : 100 capsules permettant de purifier l’eau.

Montre réveil : Pour pas manquer un vol matinal.

Paréo : Très utile comme serviette de bain

Pinces à linge : Pour sécher son linge.

Sac de couchage : Pour passer de belles nuits de sommeil.

Sacs de compression : Pour optimiser l’espace dans mon sac à dos.

Ziplocs: Sacs de congélations pour nos amis français !!!

mardi 11 septembre 2007

Lettre à mon neveu

Bonjour Vincent !
Comme tu le sais déjà, je pars pour un long voyage. Tu te demandes peut-être : Pourquoi ? Pourquoi si longtemps ? Pourquoi si loin ? Ce n’est pas parce que je ne vous aime pas. Crois-moi, je sais très bien que vous allez tous me manquez très fort. Je vais t’expliquer pourquoi je pars. Depuis très longtemps, je rêve de partir visiter les autres pays. Ma curiosité me pousse à aller voir comment ça se passe à l’autre bout de la planète. Je veux savoir ce que les gens y mangent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils vivent… Tu vois, je pars pour réaliser un grand rêve.

Je suis certain que toi aussi, tu as des rêves. Tout le monde en a. J’espère vraiment que tes rêves, même les plus fous, se réaliseront un jour. Tu sais, quand on aime quelqu’un, on souhaite que tous ses rêves se réalisent. J’espère que toi aussi, tu veux que mon rêve se réalise. Je sais que ça ne sera pas toujours facile, tu vas parfois t’ennuyer de moi. Dans ce temps-là, je veux que tu te rappelles que le plus beau cadeau que tu puisses me faire, c’est de me supporter dans mon voyage. Une belle manière de le faire, c’est de me laisser partir en te disant que ça me rendra heureux. Ne t’inquiète surtout pas, je vais te donner souvent de mes nouvelles.

Tu pourras également participer à mon voyage d’une autre façon. Tu le sais, je te l’ai déjà dit, je vais profiter de ce voyage pour partir à la recherche des dragons. Là où je vais, il y aura pleins d’animaux bizarres et merveilleux. Je vais visiter des pays où on raconte beaucoup d’histoires de dragons. Mais ne t’en fais pas, car comme tu le sais déjà, les dragons en Asie ne sont pas méchants. Je vais t’informer, tout au long de mon voyage, sur les découvertes que je vais faire. Il se peut également que je te demande de m’aider. Avec tous tes livres sur les dragons, tu sauras répondre à toutes mes questions pendant mon voyage.

Tu sais, il y a des gens qui disent que ça n’existe pas les dragons. Ces mêmes personnes vont te dire quoi penser et quoi croire. Moi, j’estime que tu es libre de penser et de croire à ce que tu veux. Je ne sais pas si les dragons existent, je vais aller voir par moi-même. Une chose est certaine, si je reste ici, je n’en verrai sûrement pas ! Dans la vie, si tu veux que des choses merveilleuses se produisent, il faut parfois bouger, il faut aller voir, il faut agir, il faut rêver. Vincent, je te souhaite de ne jamais cesser de rêver.

Ton oncle qui t’aime très très fort,
Olivier xoxo

lundi 10 septembre 2007

Les dragonologues

Olivier
C'est l'explorateur, celui qui va traquer les dragons dans les coins reculés de l'Asie. Il donnera souvent de ses nouvelles et il communiquera toutes les observations qu'il fera à Vincent: photos, indices, histoires entendues... Il devra être très prudent car même si les dragons asiatiques sont de natures gentilles, il n'en reste que ce sont des créatures imprévisibles.

Vincent
Le rôle de Vincent sera bien important dans le bon déroulement de la mission. Il devra faire de la recherche afin de conseiller l’explorateur sur les bonnes techniques d’approches et d’apprivoisement des dragons.