samedi 8 mars 2008

Laos – Souvenirs d’enfance – Sur la route des Boloven

Pakse


Marie, Greg et moi sommes partis à l’aventure, deux jours à moto dans le plateau des Boloven. Au menu : des chutes d’eau spectaculaires, des petits chemins de terre, des villages isolés et bien évidemment, aventure oblige, des surprises… Tout d’abord, l’impensable survient, un orage nous tombe dessus. Nous nous réfugions dans la première bigote venue afin d’attendre que ça se calme. Après un bon repas et une petite sieste, nous remercions nos hôtes bienveillants et nous reprenons la route. Nous rencontrons sur le chemin un cortège de scooters conduits par des occidentaux. Surprise ! Je les reconnais, ce sont mes amis allemands de Muang Ngoi. Apparemment, nous allons tous passer la nuit à Tat Lo.



Sur le balcon d’un bungalow, on rit, on boit, on fume, on mange des bonbons au goût douteux. Mais attention ! Notre Guest House ne rigole pas avec certains comportements… Honneur à eux, ils décrient et interdisent toutes formes d’exploitation sexuelle dans leur propriété. Quiconque contreviendra à cette règle se verra dans l’obligation de choisir l’une des trois pénalités suivantes : trois millions de kip payable au gouvernement lao (300$); trois mois de prisons; une vache payable au village. L’intention est honorable mais je crois qu’il faudrait revoir un peu les sanctions à la hausse.



Le lendemain, nous repartons sur nos bolides. Cette fois, nous quittons la route asphaltée pour nous enfoncer dans les chemins de terre. Ainsi, nous rejoignons un petit village perdu où bien peu de touristes se rendent. On n’y vient pas pour la beauté des lieux mais plutôt pour le charme des ses habitants. Comme c’est souvent le cas, ce sont les enfants qui démontrent le plus de curiosité et c’est avec eux qu’on développe un premier contact. Notre objectif était clair depuis le départ, nous voulions consacrer un peu de temps aux enfants. Nombreuses sont les possibilités de jeux : des rondes, des farandoles, des jeux de mains … nous les avons toutes essayées. Amuser un enfant par le jeu représente le plus beau présent que l’on peut lui offrir. En retour, on obtient des sourires inoubliables, des rires éclatants, des regards complices. Pendant quelques instants, nous faisons parti du groupe, nous devenons leurs amis. C’est à ce moment que j’ai sorti mon appareil Polaroid. L’idée n’est pas de se faire des copains en donnant des clichés mais plutôt d’offrir un présent à mes nouveaux amis.





2 commentaires:

Anonyme a dit...

Salut Olivier,
C,est moi, Monique de Bonsecours, qui est anonyme, j,aurais dû te le dire dans mon message, c,est que lorsque j,essaie de me connecter en donnant mes coordonnés, cà ne passe pas, alors qu,anonyme,cà passe, je ne sais pas pourqoui....alors, voilà tu as découvert....merci pour tous tes texte, super intéressants et tes photos des enfants sont très belles...je t,envie de te voir en short, alors que nous on gèle encore, le printemps tarde à arriver..Ciao et JOYEUSES PAQUES ...

Harold Guillemette a dit...

Beau voyage, de très belles photos et des textes intéressants.