lundi 22 octobre 2007

Inde - Pour le meilleur et le pire

Shimla

J’ai bien peu de choses à dire au sujet de cette ville qui m’apparait être le Saint-Sauveur indien. Les rues sont propres, pas de rickshaws, pas de voitures, pas de vaches, pas de mendiants, pas de pauvreté. Une église, des beaux restaurants, des grands magasins (Adidas, Baskin Robbins, Benetton, Sony…) et leurs clients habillés à l’occidental. Les jeunes mariés portant le jeans, symbole de leur appartenance à une classe moyenne indienne. Cet endroit ne ressemble en rien à l’Inde que j’ai vue, celle que j’ai lentement apprivoisée, celle qui m’a si facilement envoûté. L’Inde ici est beaucoup moins mystique, moins bouleversante, moins choquante, moins étrange, moins déroutante. Elle est plus riche, peut-on lui en vouloir ? L’Inde change, elle se modernise. Tel un mariage forcé entre elle et l’Occident, elle évolue pour le meilleur et pour le pire. Selon la tradition indienne, la mariée quitte sa famille pour joindre celle de son époux. Au terme de cette union, l’Inde perdra assurément une partie de ses charmes et de son âme. Espérons seulement que les enfants se souviendront…


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